La FAPLA a pour objectif la sauvegarde du lac et de son bassin versant et ce, tant dans les domaines de la qualité des eaux, que du patrimoine naturel et du patrimoine bâti.
Elle participe au mieux des possibilités du bénévolat, à l'évolution durable au bénéfice du tourisme, de la construction de l'activité locale.
Aujourd'hui la FAPLA, dont le long passé est jalonné d'actions significatives et bénéfiques, continue sa veille de l'environnement, met en place la pédagogie pour la nature.
Notre histoire
Plus de 40 ans déjà...
En 1970, alors que les phénomènes d'eutrophisation des plans d'eau clos, dus à des déversements excessifs de phosphore et de nitrates sont bien compris des scientifiques qui alertent l'opinion publique, on constate que le Lac d'Aiguebelette n'est pas à l'abri de ce phénomène (développement massif d'algues vertes filamenteuses...).
Du fait de la volonté résolue de quelques habitants et élus locaux, une structure associative est créée, le Comité Antipollution du lac d'Aiguebelette (CAP) qui veut promouvoir une politique hardie de protection du lac et de ses berges. Une originalité forte de cette structure est de rassembler dans cette association de type 1901 des adhérents directs et des élus locaux désignés par leurs conseils municipaux pour les y représenter. En 1974, ce comité obtiendra, par une stratégie tenace et habile, l'interdiction de la navigation utilisant des moteurs thermiques (Il y avait alors environ 700 utilisateurs de ces moteurs sur le lac). Cette interdiction fut formulée par un arrêté préfectoral pour le moins original car il s'appliquait à un espace de droit privé. Il est actuellement encore en vigueur, avec quelques modifications.
Parallèlement, la création d'une ceinture d'égouts s'avérait indispensable et urgente. Un premier réseau, incomplet et imparfait fut réalisé sous la responsabilité d'un syndicat intercommunal d'assainissement (le SIALA). Il a été très puissamment renforcé et amélioré depuis, en particulier grâce à un contrat de lac, dans les années 90.
Cependant, le réseau routier évoluait : la création du segment de route « sous la montagne » fermait la boucle de tour du lac et, par ailleurs, l'autoroute A43 Lyon- Chambéry, avec son tunnel de L'épine, traversait le bassin-versant, fort près du lac, ce qu'avaient demandé avec insistance beaucoup d'élus locaux, qui voyaient là la fortune touristique du site.
A la même époque, deux associations communales se créaient : l'une à Aiguebelette même s'opposait à un projet immobilier que la population ne comprenait pas et n'acceptait pas, sachant qu'antérieurement des projets pharaoniques de marina tout autour du lac avaient déjà donné à réfléchir et à s'opposer. Cette association prit le nom d'Association de Sauvegarde du Site et de l'Environnement d'Aiguebelette-Le-Lac (ASSEA). L'autre association se situait à Nances, en opposition au projet de développement de la carrière d'extraction de calcaire du Murgeret. Elle prit le nom d'Association de Défense du Site de Nances, le Murgeret et du Lac d'Aiguebelette (ADSNMLA). Les responsables des trois structures à vocation environnementale (CAP, ASSEA, ADSNMLA) se concertèrent et, dans les années 80, se regroupèrent en une fédération appelée « Fédération des Association de Protection du Lac d'Aiguebelette » (FAPLA) dont vous consultez actuellement le site.
A l'époque même où cette fédération se constituait, les hasards de l'histoire, en 1983, réservaient au lac d'Aiguebelette une bien triste surprise : En avril, le lac se couvrait d'un abondant film d'hydrocarbures, partant du nord du lac et s'étalant vers le sud. C'est dans la difficulté et dans l'épreuve que les associations se structurent et font émerger des militants déterminés. Ce sont eux qui démontrèrent que cette pollution provenait d'une vidange sauvage de camion citerne, sur l'aire de l'Omble de l'A43, le lac ne possédant aucune protection vis-à-vis de ce type d'évènement. Ce fut alors un combat et un travail de près de 10 ans qui permit de voir la réalisation d'un système de décanteurs – déshuileurs traitant les eaux de ruissellement de l'autoroute dans la traversée du bassin-versant.
Depuis, les dossiers se sont succédés ou se sont empilés, canalisant l'énergie de la FAPLA et de ses membres : trois pollutions de la Leysse, une autre du lac, en 2010, par de l'acide chlorhydrique, l'étude scientifique des populations de poissons du lac (diagnose piscicole), l'énorme dossier du projet de TGV et ferroutage Lyon – Turin, la construction de la tour de contrôle de l'autoroute (CESAR), les négociations pour la place des activités d'aviron sur le lac, le suivi, l'analyse et les critiques du contrat de lac qui rendait possible la création d'un réseau d'égouts moderne, le suivi des zones d'arrêté de biotope, la politique d'urbanisme du bassin-versant, la protection de la grande île, l'éventualité d'une stratégie de parc naturel, les recours juridiques, le musée «Lac et Nature» et la formation de nos membres pour construire une position commune fondée et comprise de développement durable. Oui, la tâche est immense et sans cesse à remodeler. Au fil des années, nous avons connu de durs échecs, gagné de durs combats, ramassé des victoires importantes sans avoir à combattre, traversé des déserts stériles, faute d'avoir su comprendre ensemble assez vite les situations. Notre tâche fondamentale est d'élaborer et de promouvoir une vision d'avenir pour le site qui permette d'offrir aux générations qui vont nous succéder un espace qui aura conservé sa splendeur et sa fécondité naturelle, peut-être pouvons-nous dire aussi, son humanité.
Notre Conseil d'Administration
Président : Jean BAUD
Secrétaire : Céline PRISSIMITZIS
Secrétaire-Adjoint : Erwan MESSAGER
Trésorière : Martine CRIÉ
Membres : Francis AMPE, Simone BELLEMIN, Catherine BERNARDY, Bernard De CHAMBOST, Sébastien DURLIN, Véronique GUILLOT (ASSEA), Bernadette JARGOT (ASSEA), Michel JARGOT (ASSEA), Marie JOSTE, Isabelle MARIANI, Marie-José NIER, Frédéric PELISSON, Françoise RABILLOUD, Michel TISSUT, Didier VIALLE.
Membres représentants d'autres structures :
AAPPMA :
ACCA St Alban : Michaël PACHOUD
CCLA :
Collège : M. Le Principal du collège de l'Epine
CP NS : Christine GARIN
FRAPNA : Hubert TOURNIER
Garde-Pêche : Julien SCHNEIDER
Office de Tourisme de LEPIN : Peter TARABULA
Plongée sous-marine : Michel ROSSO
Sapeurs Pompiers : Ludovic BERNERD
Syndicat des eaux du THIERS : Yves BERTHIER
Nos commissions
Aviron / Pêche-AAPPMA (Plan Nautique Jeunes, Compétitions Aviron, Règlement usagers/lac)
Communication (Site Web, Le Farou, Livres, Tracts, Cartes, Secrétariat)
Maison du Lac (Musée, Maison du Lac)
Aménagement & vie du Territoire (Eco-Tourisme)
Espaces naturels (Pollution, Prévention des risques, Protection de l'eau)
Jean BAUD
Catherine BERNARDY
Simone BELLEMIN
Martine CRIE
Gilles GROS
Simone BELLEMIN (Comité lecture Le Farou)
Emmanuel BRISA
Gilles GROS
Didier VIALLE
Jean BAUD
Isabelle MARIANI
Francis AMPE
Philippe COSTERG
Francis AMPE
Catherine BERNARDY
Frédéric PELISSON
Bernard de CHAMBOST
Catherine BERNARDY
Corinne GALLAY
Gilles GROS
Michel TISSUT
Philippe COSTERG